Notre sélection de sneakers Air Jordan 1

Après trois années et un titre universitaire avec North Carolina, Michael Jordan se présente à la draft 1984 où il sera sélectionné en troisième position derrière Hakeem Olajuwon et Sam Bowie.

A ce moment là, M.J n'est pas du tout la star qu'il est aujourd'hui, c'est un très bon potentiel en devenir qui va accéder à la plus grande ligue de basket du monde. Toutes les marques essayent de se l'arracher notamment Converse et Adidas qui sont les deux grandes marques de sneakers du moment sur les terrains de basket.

A cet époque, il faut savoir que Nike n'est pas très développé sur les playgrounds et aux pieds des joueurs NBA, ils sont surtout connu pour être une très bonne marque de running et ne fais pas rêver les jeunes qui veulent ressembler aux stars de l'époque comme Magic Johnson ou Julius Erving. C'est pour cela que Nike n'a pas les faveurs de celui qui deviendra His Airness. Son intérêt se porte plus sur la marque allemande qu'il adore.

C'est sans compter le talent du directeur marketing de Nike, Sonny Vaccaro. Fort de ses arguments et de ses idées novatrices, il va travailler aux corps non pas Michael Jordan mais sa mère, Gloria, pour réussir à obtenir une réunion avec la famille Jordan.

Suite à cette réunion, Nike va proposer le contrat du siècle à M.J même si il ne le sait pas encore. Un contrat de 2 millions et demi de dollars mais surtout 5% de chaque ventes estampillées JORDAN. Ces cinq dernières années, grâce à ce contrat, Michael Jordan a gagné 950 millions de dollars

Mais revenons à la paire, c'est Peter Moore qui a créé la Air Jordan 1, mais M.J n'est pas fan de la paire, pas nécessairement du modèle mais du coloris, rouge et noir, qui lui fait penser au diable. Pourtant c'est justement grâce à ces couleurs que Nike va faire l'un des plus grand coup de communication de l'histoire.

La "AIR JORDAN 1" ne respecte pas les règles NBA, car les couleurs ne correspondent pas aux couleurs des Chicago Bulls et ne porte pas les 51% de blanc sur la paire réglementé par la NBA, c'est la "51 rule". Nike décide de payer les amendes (5000$ par match) pour que Michael Jordan puisse continuer de jouer avec. Nike lance une campagne de publicité pour surfer sur la vague avec ce slogan : "La NBA l'a interdit, mais rien ne vous empêchera de porter les nouvelles Air Jordan."

La paire devient la "Banned" ( car bannies par la ligue) et s'écoule comme des petits pains. En quelques mois, 50000 paires sont vendues, 450000 en un an. Le chiffre d'affaire dépasse les 150 millions de dollars alors que 3 millions était initialement prévu. La paire devient un phénomène de mode qui ne cessera de grandir à l'image de le star qu'est devenu Michael Jordan.

 

 

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